La pêche au coup permet de concentrer les poissons dans une zone précise.
A l’opposé de la pêche à roder où l’on recherche ou “chasse” le poisson d’une manière opportuniste, principalement à vue, la pêche au coup permet d’attirer tous les poissons provenant d’une zone large pour les fixer en face de notre poste sur une surface plus réduite, dite le coup.
Une histoire lointaine
La pêche au coup ou la pêche à la ligne ont traversé les siècles depuis l’antiquité pour rester jusqu’aujourd’hui une activité pratiqué en masse. Elle était jusqu’aus troix quarts du vingtième siècle pratiquée avec du matériel assez basique et léger.
Cependant, l’abandon des matériaux basiques comme le bambou ou l’aluminium pour l’utilisation des matériaux utilisés dans l’aviation comme les fibres de verre ou de carbone a vraiment permis à la pêche au coup d’évoluer dans la qualité du matériel, la longueur des cannes ou la traque de poissons toujours plus gros, jusque là inaccessibles…
La pêche au coup est la technique reine pour les poissons blancs
Les principales espèces recherchées sont les ablettes, les goujons, les rotengles, les brèmes, les tanches, les carpes, les chevesnes, les barbeaux et le poisson roi pour de nombreux pratiquants : le gardon. Tous ces cyprinidés font partis des poissons blancs.
Un terrain de jeu très varié
Il est possible de pratiquer la pêche au coup dans une multitude de parcours très différents comme en étang, en canal, en rivière ou en fleuve.
Pêche au coup rime avec appâts
Il est nécessaire d’appâter son coup pour attirer les poissons. Pour cela il faut envoyer dans l’eau des amorces, composées de farines et graines moules, ou bien des graînes comme du blé, du chènevis ou du maïs jetées pendant plusieurs jours pour créer une accoutumance, des granulés ou des esches animales tels asticots et vers.
Une dimension sociale
La pêche au coup peut se pratiquer seul, entre amis ou en famille.
La notion d’entraide et de partage y est très importante afin de progresser et de s’améliorer.